Page:Lectures romanesques, No 151, 1907.djvu/17

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— Certes. Grâce à vous, mon cher, et grâce à ce brave Orthès…

— Ah ! M. d’Aspremont ?

— Lui-même ; c’est lui qui conduisait. C’est un bon compagnon, comme vous. Tachez de vous faire de lui un ami.

— On tâchera, monseigneur ! répondit Pardaillan qui, ayant salué, se retira.

Le vieux routier regagna la chambre où il avait si bien bâillonné Didier le laquais, et se jeta tout habillé sur son lit : il avait, de tout temps, l’habitude de dormir botté, sanglé, quatre jours sur sept, et n’en dormait pas plus mal.

Cependant, avant de fermer les yeux, il demanda à Didier qui était attaché à son service :

— Est-ce qu’il n’y a pas dans l’hôtel un certain Gillot ?

— Oui, monsieur l’officier ; c’est le premier palefrenier.

— Est-ce qu’il n’y a pas aussi une certaine Jeannette ?