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Page:Lefèvre-Deumier - Confidences, 1833.djvu/330

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Qui mendie un asile où reposer sa tête :
Comme s’il était pur, votre seuil me rejette.
Il faut que je voyage aussi pour me guérir ;
Mais où, sous quel climat me faudra-t-il courir ?
Rome n’a pas d’autel, de prêtre pour absoudre,
Pour relever d’aimer une âme dans la poudre.
Oh ! oui, j’irai chercher quelque pays lointain ;
Mais qui préparera des dons au pélerin,
Et quelle charité lui montrera sa route ?
Tout ce qu’il peut savoir, et ce qu’il sait sans doute,
C’est que vos yeux distraits ne remarqueront pas
De quel côté du monde il portera ses pas.