Page:Lefèvre-Deumier - Le Clocher de Saint-Marc, 1825.djvu/119

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II.

L’étranger si long-temps respecta nos murailles,
Qu’il fallait tôt ou tard expier nos succès,
Et porter, comme un deuil, le grand nom de Français.
Nos étendards amants des nobles funérailles,
De l’Europe, vingt fois, avaient vu les enfants
Passer, le front courbé, sous leurs plis triomphants ;
Mais l’aigle vers le Nord trop long-temps élancée
Se lasse, et désormais incapable des airs,
Sous le ciel du Volga sa chute commencée
S’en va de l’Atlantique effrayer les déserts.