Page:Lefèvre-Deumier - Le Clocher de Saint-Marc, 1825.djvu/229

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Car j’ai senti souvent, dans l’erreur qui m’entraîne,
Que n’étant point aimé, j’aspirais à ta haine,
Et que de ton amour rejeté pour jamais,
Je voulais te déplaire autant que je t’aimais.
Ces brûlants mouvements vont désormais s’éteindre,
L’âcreté du malheur ne saura plus m’atteindre :
Je ne te verrai plus, je t’entendrai toujours,
Et de tes jours lointains j’embellirai mes jours.
D’un chagrin épuisé pâle convalescence,
Si la mélancolie est un don de l’absence,
J’espère l’obtenir Adieu, puisqu’il le faut :
Adieu ! je t’ai tout dit, avec ce dernier mot.