Page:Lefèvre-Deumier - Le Clocher de Saint-Marc, 1825.djvu/53

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Tous ses pâles aïeux, qu’il avait surpassés,
Sortant de leurs cercueils par le sien éclipsés,
Préparaient leurs respects à sa tombe future :
Il méritait sans doute une autre sépulture.
Toi donc, qui comptes bien quelques noms différents,
Mais qui sers de refuge aux restes des tyrans,
Panthéon plus confus que l’Olympe de Rome,
Temple, qui n’obtins pas ces cendres d’un grand homme,
Ces cendres, qu’autrefois on appelait Milton,
Ferme-toi, Westminster, tu n’auras pas Byron.


XX.


Je n’aime point ces murs, et ces palais funèbres,
Où l’on place à grands frais les dépouilles célèbres,
Et dont les habitants sont rangés dans la mort,
Au gré capricieux des vivants et du sort ;