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Nous sommes au printemps, et nos bois sont déserts,
Et le printemps n’a pas, ramenant ses concerts,
Réveillé les oiseaux endormis sous les branches ;
L’aubépine est en deuil, et les faibles pervenches
Nous sommes au printemps, et nos bois sont déserts,
Et le printemps n’a pas, ramenant ses concerts,
Réveillé les oiseaux endormis sous les branches ;
L’aubépine est en deuil, et les faibles pervenches