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On sentait, à le voir si grand dans ses malheurs,
Que de ses yeux altiers ne sortaient point les pleurs
Dont son visage pâle offrait encor la trace ;
Qu’il était digne enfin d’avoir servi Wallace.


XVIII



Regardez ce château par le temps dévasté :
Ses salons sont déserts, il n’est plus habité
Que par le vent qui glisse, à travers leurs crevasses.
Jadis des beaux tournois on y voyait les passes,
Et le cri des combats circulait à l’entour ;
Les bannières flottaient aux créneaux de la tour,
Et la mousse qui rampe au pied de ses murailles,
Couvre avec ses guerriers le nom de leurs batailles ;
Il ne conserve plus l’orgueil de ses drapeaux,
Et ses murs maintenant ignorent les assauts ;