Page:Lefèvre-Deumier - Poésies, 1844.djvu/524

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G. TLLL.
La croyez-vous flétrie ? Cette main, qui nous sauve, a sauvé la patrie : Et je la lève, pure et libre, vers les cieux.
Le moine (ait un mouvement. G. Tell le regarde.
(Jue fait ce frère ici ?
HEDWIGE.
C’est un religieux,
Qui m’a presque effrayée, en citant l’Évangile.
Parle-lui : j’oubliais qu’il demande un asile.

LE MOINE, baa, en l’approchant.
C’est vous, qui de Gessler…
O. TELL.
Parlez haut, sans effroi. C’est moi, qui l’ai frappé : je m’en vante, c’est moi !
LE MOINE.
Guillaume Tell ! vous… Ah ! c’est l’Être suprême, C’est Dieu, vers ces rochers, qui m’a conduit lui-même !
G. TELL, le mesurant des yeux.
Vous n’êtes point un moine !.. et qu’êtes-vous ?
LE MOINE.
Vos mains, "
D’un tyran subalterne, ont purgé vos chemins :
Moi, j’ai frappé plus haut.

G. TELL, reculant.
Vousête