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VIII


Je descendais la route de la Grand’Plaine qui conduit au village.

Un orage montait à l’horizon. Sur le lac, les nuages semblaient se charger pour ensuite se déverser sur les champs voisins. Les éclairs zigzaguaient verticalement dans le ciel. Le tonnerre devenait assourdissant.

Un habitant me rejoignit ; il me fit monter en voiture.

— Hé ! D’où venez-vous, dit-il ?

— De chez Pierre Rhobin.

— Ha ! Vous avez été parler politique ?