Page:Lefebvre - Jean Rhobin, 1946.djvu/11

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Dans le calme et l’obscurité de cette nuit d’été, il y avait belle lurette que tout le monde était endormi au village de La Baie.

J’étais seul à ne pas sentir le besoin de me reposer.

Obsédé par des rêves et séduit par cette parfaite tranquillité, je décidai de sortir.

Je flânais dans la rue.

Pierre Rhobin, un habitant de la Grand’Plaine, vint brusquement troubler ce silence de cimetière. D’un ton bref, il commanda à son cheval de s’arrêter, il lança les guides sur le devant de la voiture et sauta sur la chaussée avec fracas.