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JEAN RHOBIN

Tant que son père vivra, ce grand manitou du parti, Jean fera de la politique superficielle sans se soucier des avantages que son talent pourrait chaque jour lui apporter.

Il ambitionnait la vraie gloire du politique indépendant, rompu à toutes les formes de combat. Avec le jugement peu sûr qui secondait sa brillante intelligence, il restait toujours indécis.

Il eût aimé recevoir les honneurs dont les grands hommes d’État sont souvent gratifiés, mais il désirait y atteindre sans en être redevable à personne qu’à lui-même. Il se débattait encore contre la contrainte du parti.