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Page:Lefebvre - Jean Rhobin, 1946.djvu/69

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JEAN RHOBIN

Sa facilité étonnante à tout assimiler, son caractère gouailleur et bon enfant, son amabilité superficielle et goguenarde, son entrain, faisaient de lui le type du jeune homme aimable et talentueux. Il semblait promis à un avenir brillant.

Ses confrères de collège le voyaient déjà député et ministre. Surtout ils attendaient de lui de grandes choses. L’œil, plus sceptique, de ses maîtres n’attendait de lui rien qui vaille. Il était déjà promis aux succès faciles. Comme tant de nos grands hommes il préférait toujours un mot d’esprit à une bonne œuvre, une bonne blague à une bonne loi.