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La guerre, c’es ; l’anéantissement de la richesse générale, œuvre de nos labeurs quotidiens.


Frères d’Allemagne !

Au nom de la paix, n’écoutez pas les voix stipendiées ou serviles qui chercheraient à vous tromper sur le véritable esprit de la France.

Restez sourds à des provocations insensées, car la guerre entre nous serait une guerre fratricide.

Restez calmes, comme peut le faire, sans compromettre sa dignité, un grand peuple fort et courageux.

Nos divisions n’amèneraient, des deux côtés du Rhin, que le triomphe complet du despotisme.

(Suivent les signatures).

( L’Internationale, par M. Oscar Testut, page 270.)


III

DÉNÉGATION DE L’OFFICIEL

au sujet de la capitulation de Metz.

Le gouvernement a tenu à honneur de respecter la liberté de la presse, malgré les inconvénients qu’elle peut parfois présenter dans une ville assiégée. Il aurait pu, au nom du salut public et de la loi, la supprimer ou la restreindre. Il a mieux aimé en référer à l’opinion publique qui est sa vraie force. C’est à elle qu’il dénonce les lignes odieuses qui suivent, et qui sont écrites dans le journal le Combat, dirigé par M. Félix Pyat :


« Le plan Bazaine.

 » Fait vrai, sûr et certain, que le gouvernement de la défense nationale retient par devers lui comme un secret d’État et que nous dénonçons à l’indignation de la France comme une haute trahison.

 » Le maréchal Bazaine a envoyé un colonel au roi de Prusse pour traiter de la reddition de Metz et de la paix, au nom de Sa Majesté l’empereur Napoléon III.

 » Le Combat. »