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Page:Lefrançais - La Commune et la révolution, 1896.djvu/37

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ix

En publiant cette étude sur le « Communalisme » nous avons eu en vue surtout :

(a) De démontrer que le mouvement du 18 mars 1871 n’avait aucun rapport avec les révolutions politiques qui l’avaient précédé depuis le 9 thermidor et qu’elle était la remise en marche de la Révolution, avec toutes ses conséquences sociales, tentative dont les journées de juin 1848 n’avaient été que le prélude ;

(b) Que, contrairement aux dires de ses détracteurs intéressés, le mouvement du 18 mars s’était suffisamment caractérisé, dans ses traits généraux, comme antagoniste formel du principe autoritaire, ce qui ameuta contre lui les gouvernementalistes de tous ordres, depuis les partisans du « droit divin » jusqu’aux plus exaltés républicains ;

(c) Enfin, le moment nous semblant proche de l’effondrement du régime politique et social dans lequel nous pataugeons depuis plus d’un siècle, et dont l’impuissance se constate avec une croissante accélération, il nous paraît instant que chacun de ceux qui s’intéressent à la Révolution, commencée à la fin du siècle dernier, indique comment, d’après son propre jugement et sauf toute critique