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première et la seconde partie, un morceau ou deux que la jeune pianiste devait lire à première vue.

Elle s’est toujours tirée avec honneur de ce pas périlleux.

À ce propos, il nous revient un fait qui s’est passé, croyons-nous, dans le village de Beauharnois.

La première partie du concert avait été donnée avec beaucoup de succès. L’intermède arrivé, M. Lajeunesse attend que quelqu’un apporte le morceau de rigueur. Un certain temps se passe ; personne ne se présente. L’imprésario jette un regard dans la salle : rien ne bouge. Il s’avance sur la scène, et attire l’attention du public sur la note qui fait partie du programme. On applaudit beaucoup ; mais le morceau demandé n’est pas apporté. Le fait est que personne n’avait songé à cette petite formalité.