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Page:Legendre - Albani (Emma Lajeunesse), 1874.djvu/61

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fête musicale qui avait été organisée pour Sa Majesté le Shah de Perse, et ce fut pour elle l’occasion d’un splendide triomphe.

Le monarque oriental, comme témoignage d’admiration pour l’éminente cantatrice, lui a offert un cadeau digne de celui qui donnait et de celle qui acceptait, un magnifique collier en brillants.

C’est pendant cette saison que M. Ernest Gagnon, de passage à Londres, eut l’avantage de l’entendre. Voici l’appréciation qu’en fait notre compatriote distingué dont le jugement est pour nous une haute autorité.

 

« J’ai aussi entendu Albani (Mademoiselle Lajeunesse), dans un duo et dans le quatuor de Rigoletto. La pauvre petite s’est admirablement tirée d’affaire, bien que cette musique soit interprétée d’ordinaire par des voix beaucoup plus puissantes que la sienne. Elle