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Elle prend mieux le ton qui calme les douleurs ;
Son œil aux pleurs d’autrui sait mieux rendre des pleurs.
Et son cœur, que jamais l’égoïsme n’isole,
Dit mieux au malheureux le mot qui le console.
Bon La Fontaine, ô toi qui chantas l’amitié,
Avec La Sablière ainsi tu fus lié,
Prolongeant, sans amour, des entretiens aimables,
Elle écoutait ton cœur, tes chagrins, et tes fables ;
Au fond de ta pensée allait chercher tes vœux,
Sauvait tout soin pénible à tes goûts paresseux,