Page:Leibniz - Die philosophischen Schriften hg. Gerhardt Band 1.djvu/367

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il faut à cette lionnestei, et je luy ay dit que, sMI ne vous avoii pas encor accord celte permissioD, je me joindrois à vous, mon Reverend Pere, pour Toblenir, faisant esiat d apprendre hien des helles choses moy rome.

Mais comme Monsieur le Marquis est loin de Paris, et que ma lettre ne luy sera rendue quun peu tard, je vous ay voulu 6crire en mme temps, afin de vous faire connoistre au plustost que Tegard qu’on peut avoir pour moy ne doit nullemenl empecher ny differer votre dessein. Je vous adresse en mme temps la lettre pour Monsieur le Marquis, dans la croyance que ce sera le moyen de la faire rendre plus promtement et plus seurement.

Mons. Arnaud estant mort enfin, on peut dire avec raison ce quun de mes amis mcrivoit agrablement, que les RR. PP. Jesuites y ont plus perdu, quils ne croyent peutestre avoir gagn : un tel surveillant estoit utile, a-jfa&iQ Sepu rhe, fipoToiai. Je crois, que le pere general, ayant les sentimens qu*on connoist, nestoit pas fach des soins que M. Arnaud prenoit pour le soulager. Pour vous, nion R. P., je croy que vous n’y av6s ny gagn ny perdu. Javoue que jestois fach de voir la quereile renouvell dernierement sur un sujet de peu d’iroportance, puisqu il ne sagissoit que du sentiment de S. Augustin sur une matiere de pbilosophie. Je ne say si la Bihliotbeque de la grace paroislra encor, non obstant la moi*t de ce grand homme, et non obstant la bulle et le bref du pape qui ont defendu depuis peu de renouveller les contestations sur les cinq propositions. Pour moy, je ne serois point fach de voir quantit de petits livres faits par dhabiles gens sur des matieres considerables, ramasss ensemble ; car jay fort medit sur cette mme matiere de la libert depuis bien dannes, jusquà avoir o6mpose 1à dessus un dialogue latin à Paris, que je fis voir à Mons. Arnaud, qui ne le meprisa point, et depuis j’ay plus approfondi les choses.

Mais je ne scay à quoi je songe denfiler des discours dans une lettre, qui ne devoit estre que pour le sujet que jay marqu au commencement. Finissant Fannie, je prie Dieu de vous en donner encor beaucoup dheureuses, et je suis avec zele etc.