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554 Ycibnij au ûiicaife.

copier ce que M. le président m’envoye. Pour ce qui est du Journal des voyages de Charles Quint fait par Vandenesse, dont on y a joint un extrait, j’ay voulu avertir que j’ay ce journal, à fin qu’on ne prenne plus la peine d’en copier quelque chose pour moy.

Quand je receuvray la liste que M. le président me fait esperer, je prendray la liberté de marquer ce que je souhaite, avec cette réserve pourtant que je n’abuseray point de ses bontés..Pay eu soin d’envoyer vos lettres à M. de Spanheim et à M. Morel. Si j’en reçois quelque chose pour vous, je ne manqueray pas, Monsieur, de le faire tenir. Sçachant le dessein que M. de Spanheim avoit de vous envoyer un exemplaire de ses lettres jointes au Specimen de M. Morel, j’ay profité de l’occasion de M. Jemes, dont la femme est auprès de Madame (qui partoit d’icy pour aller à Paris) pour vous en envoyer un exemplaire sans attendre les ordres de M. de Spanheim.

Je ne sçaurois encor trouver vostre lettre où estoit nommé le 3"° traité que feu M. l’Abbé Boisot me iaisoit esperer.

Je n’ay jamais ouy parler du Dictionnaire Historique de M. Teissier ; il seroit capable sans doute d’en faire un bon. C’est M. Chapuzeau à Zell, qui a fait autresfois l’Europe vivante et autres ouvrages, qui travaille depuis long tems à ce dessein ayant même commencé avant Moreri. Il a fait imprimer un petit discours de son dessein, où il monstre en quoy il sera diffèrent de celuy de Moreri.

C’est dommage qu’on ait perdu le beau secret de feu M. l’Abbé Boisot, pour apprendre à écrire dans une heure à un jeune enfant. Je crois bien que les Ecoliers et Spectateurs n’auront point sceu le luy derober. Cependant il seroit bon de faire donner une relation circonstanciée de ce dont ils se souviennent, car cela pourroit servir à le retrouver un jour, et la gloire en demeureroit tousjours au premier inventeur. On m’a mande qu’on a défendu à Paris un livre intitulé Systema animae et rationis. Nous sçaurons un jour ce que c’est. M. Morel vouloit donner une traduction de la Science des Medailles du R. P. Joubert avec des additions. J’ay appris d’un libraire que le Pere ayant bien consenti à la version, mais n’ayant point voulu qu’il y fist des additions, la chose est demeurée là, dont je suis faché. Il me semble aussi que cet Éloge qui dit de feu M. Lantin qu’il n’a rien écrit pour ne pas effacer M. Saumaise son compatriote, tient un peu