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Ycibulg au filiicaiic. 565

peché par là de leur donner la suite. Ce sont des gens interessés et opiniastres, qu’il faut abandonner à leur caprices. Pour moy je leur ay declare que je n’y cherche point le moindre profit, mais que je ne voulois pas que mes pièces choisies fussent noyées dans leur grand fatras. Ainsi j’aurois esté bien aise qu’ils eussent joint mon ouvrage au leur, non pas comme ils ont dessein de faire, en le mettant en pièces pour le disperser dans le leur, mais en le laissant tel qu’il est. Faites moy la grâce, Monsieur, de faire des grands remercimens de ma part à Monsieur le Président Boisot que j’honnore infiniment. Puisqu’il m’est si favorable, le meilleur moyen d’en profiter seroit celuy que vous proposés, qui est de me communiquer quelque liste des matières ou pièces du trésor de feu Monsieur son frère ; quand cette liste ne seroit point complète, elle me serviroit tousjours quelque imparfaite qu’elle pourroit estre. Je suis etc.

xul. Ø

Hanover ce % 1697.Pay receu, Monsieur, l’honneur de vostre lettre du 1% Avril et j’ay fait tenir à Messieurs de Spanheim et Morel ce que vous leur destinés, vous remerciant de ce que vous avés bien voulu me laisser voir ce que vous leur communiqués. Je vous dois aussi des remerciemens de ce que vous avés porté Monsieur d’Avranches de vouloir s’informer de la negotiation d’un Evêque de Coutance avec les Bohemiens de la part du Concile de Bale. Il seroit*aussi à souhaiter que cet illustre prélat voulut penser un jour à faire part au public ou à nous de quelques unes des belles observations qu’il aura faites touchant Litus Saxonicum et les traces de la langue Saxonne dans ces quartiers. Mais le plus grand remerciement que je dois vous faire, Monsieur, est au sujet de Monsieur le Président Boisot, qui m’a fait des olïres si généreux, en me communiquant un Catalogue de deux volumes de Traités et autres pièces semblables, dont il me donne le choix. Vostre recommendation y a beaucoup contribué sans doute. Et comme j’ay cru qu’il estoit de mon devoir de luy en marquer d’abord ma