Page:Leibniz - Die philosophischen Schriften hg. Gerhardt Band 2.djvu/592

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pressions assez ingénieuses, mais quelques fois bien ambigues et bien sujettes à caution, de certaines epigrammes d’un auteur mystique qui s’appelle Johannes Angelus. Je ne doute point que les vrais Mystiques et bons directeurs n’en soyent bien éloignes, et j’ay surtout trouve de la satisfaction dans les excellens ouvrages du Pere Spec.lesuite dont le mérite a esté infiniment au dessus de la réputation qu’il a acquise. Cependant il laut. avouer qu’on ne donne pas tousjonrs des preceptes suffisans pour exciter le pur amour de Dieu sur toutes choses, et la véritable contrition. Et lors mêmes qu’on fonde l’amour de Dieu sur ses bienfaits, consideres d’une manière qui ne marque pas en même temps ses perfections, c’est un amour d’un degré inferieur, utile sans doute et louable, mais qui ne laisse pas d’estre interesse, et n’a pas toutes les conditions du pur amour divin. Et selon les principes du P. Spec, il faudroit plustost le rapporter a cette vertu thcologique qu’on appelle esperance qu’a la charite même. Et d’ailleurs on peut se sentir 0|›1iμ«= ai une personne sans l’estimer, lorsque ses bienfaits ne marquent point sa sagesse, et l’amour dont il s’agit icy, ne sçauroit estre sans estime.

Je crois que le dessein de Mons. l’Archevêque de Cambrai) a este d’élever les ames au véritable amour de Dieu, et. a cette tranquillité qui en accompagne la jouissance, en delournant en même temps des illusions d’une fausse quiétude.’ S’il a bien exécute son dessein, c’est ce que je ne sçaurois point encor dire. Cependant je presume qu’il ne s’) sera point malpris, et la relation de ce livre que fa) vue dans l’llistoire des ouvrages des sçavans me confirme dans cette pensée, car il me semble que tout ce que j`§ ay lù pourroit estre interprète l’avorablement. Cependant comme j’apprends que des personnes d’un jugement exquis trouvent in redire a cet ouvrage, ou demandent plus d’explication, je suspends mon sentiment la dessus : et en attendant plus d’eclaircissement, je seray tousjours porte à aoir bonne opinion d’un auteur, sur tout quand on a d’ailleurs des preuves de son mérite, et je crois qu’il d’) a gneres de matière qui mérite mieux d’estre pressee que le véritable amour de Dieu..l’ay appris que depuis peu une jeune demoiselle Angloise nommee Mlle. Ash *), a echange des belles lettres avec un Theologien habile, nommé M. Norris,

  • ; Diicubar biciztbc üšcrlöttlicbtcit, bic bercitö iriiber crmät›ut ift : Slllaric “lIftell, berm

Gorreltwnbcug mit 9lorriB unter bcm îitct : Letters concerning the Love of God. un 3nbrc

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