Page:Leibniz - Die philosophischen Schriften hg. Gerhardt Band 2.djvu/597

La bibliothèque libre.
Cette page n’est pas destinée à être corrigée.

584 Sleilmig au fllicailc.

peutestre encor demeuré enseveli longtemps. Il y en avoit un exemplaire dans la bibliothèque des.lesuites du College de Clermont ; mais il estoit aussi imparfait que celuy de Wolfenbuttel, à ce que le B. P. Hardouin me fit dire.

Ce qui m’engage, Monsieur, à vous écrire présentement, est la lettre de M. Ludolphi, par laquelle il repond à celle du B. P. Bonjour, que je vous envoie icy jointe, vous suppliant de la faire tenir. On feroit bien de faire envoyer à M. Ludolphi l’exemplaire Aethiopique qu’il demande, car il n’y a personne qui en puisse faire un meilleur usage que luy ; et j’ose joindre mes prières aux siennes, ayant eu autresfois l’honneur de faire la reverence à l’éminentissime Cardinal Casanate, et l’ayant trouvé porté à favoriser les connoissances utiles.

Nostre sçavant ami, M. Morel, a fait une chute en revenant de la foire de Leipsig, qui l’empêche de se servir de sa main pour écrire. On espere pourtant, à ce qu’il m’a fait écrire, que ce sera sans suite. Je suis etc. ΢ XVIII.

Hanover 23 décembre v. st. 1698.

Je ne sçay par quel malheur celle que vous aves eu la bonté de m’envoyer de la part de M. le président Boisot n’est pas venue jusqu’à moy. Quand il me fera la grâce de m’envoyer le catalogue qu’il me fait esperer, je vous supplie de le bien recommander à Paris, afin que M. Brosseau le reçoive.

Je n’ay garde de décider dans la controverse qui est entre M. de Meaux et Mons. de Cambray, n’ayant Iù que peu de pièces de ce procès. Cependant je suis prevenu pour deux choses : l’une est l’exactitude de M. de Meaux, l’autre est l’innocence de M. de Cambray. Et je les croiray jusqu’à ce que je sois forcé par des bonnes preuves de croire que le premier s’est trompé dans la doctrine, ou que le second a manqué du costé de la bonne foy. Comme j’ay de la passion pour la gloire de M. de Meaux, j’ay aussi ce penchant ordinaire a ceux qui sont d’un bon naturel, de souhaitter qu’on epargne les malheureux, autant qu’il est possible. C’est ce qui fait que je n’aime point les satyres qui dechirent un homme dont la mechanceté n’est pas bien avérée, ny même vraisemblable.