Page:Leibniz - Die philosophischen Schriften hg. Gerhardt Band 2.djvu/605

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devant des lettres de Vargas m’a paru passable, et vos Messieurs de Trente avec leur mommerie de Concile méritent bien qu’on les releve de temps en temps.

Les Benedictins non-seulement, : mais encor tous les anciens moines comme Chanoines de S. Augustin, Cisteaux et autres et même les Chanoines seculiers des Églises Cathedrales et Collegiates ont bien souvent falsifié les titres, de sorte qu’il ne me paroist pas qu’il y a de l’equité de charger les Benedictins d’un mal commun de ce temps là. Leur travaux d’ailleurs et plus que tout autre chose ce qu’on doit au P. Mabillon mérite qu’on les menage. Il me semble que le public et les lettres surtout doivent des remercimens à cet illustre Benedictin de ce dues contre les attaques d’une devotion mal entendue au là. Car je vous avoue que les desseins de M. l’Abbé vouloir réduire les moines au seul travail des mains et qu’il les a defenmoins

en ce point

de la Trappe de

les detourner de

l’étude m’ont paru indignes des lumières de nostre siècle. Cela n’empêche point cependant, que j’en estime infiniment Mons. l’Abbé de la Trappe pour autre chose. Je crois que la ste. Larme de Vendome vaut bien la ste. Epine de Port Royal. Nous avons in Hanover des reliques qui valent bien les vostres ; les anciens Princes de Bronsvic en ont apporté du Levant, et c’est dommage que nous n’avons pas un P. Mabillon pour les faire valoir. S’il estoit plus jeune, nous le prierions de nous rendre visite pour cet ell’ect. Î

XXII.

Depuis*’*) quelque temps je me trouve encor plus distrait que je n’estois autres fois, ce qui fait que je ne suis pas tousjours en estat de répondre promtement a l’honneur des lettres de mes amis, et que je suis obligé de vous supplier, Monsieur, de me pardonner ce retardement. On nous asseure aussi que le pape est savant et sçait même du Grec, ayant autresfois conféré je ne sçay quels Ms. en faveur des Pères Henschenius et Papebroch. Je ne doute donc point qu’il ne soit favorable aux îi- l @as Driginat mar uxipritngtidy batirt : Bronsvic ce 24 Aoust 1701. iïzitmig bat bicie ûortc, mabrfcbcinfitb in Qtnbctrarbt bee tlšofficripmntë, bnrd›ftrid)en.