Page:Leibniz - Die philosophischen Schriften hg. Gerhardt Band 3.djvu/645

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

ffiemonb an Seibni).

633

quelques uns et sur tout mon ami Gassendy, malgré ses dogmes qui ne sont pas très purs, sans parler de Monsieur de Leibniz, plus grand que tous en tout.

Si les remarques que vous avez faittes sur l’utilité de la raillerie contiennent quelque chose de plus que ce que vous avez mis dans votre recension, je vous supplie très humblement et très instamment de me les envoier avec la notice que vous m’avez promise de me donner aussitost que vous seriez retourné à Hanover, de tous vos ouvrages soit imprimez à part soit dispersez dans les differens Journaux. Mais que ces envois n’incommodent point M. Martine, addressez les moi tout simplement par la poste au Palais Royal ; plus les pacquets seront gros et plus je les recevrai avec plaisir. Plut à Dieu que je dépensasse la moitié de mon revenu à paier le port de vos lettres.

Votre M7 de Sully est un homme admirable et qui ne me paroit pas si réglé que les horloges qu’il fait. En arrivant il me vient voir trois jours de suite ; je le reçois comme un homme qui me vient de votre part et qui m’apporte un trésor ; je l’envoie mesme à tout ce qu’il a curiosité de connoitre. Depuis ce tems là, je n’en ai pas oui parler. Je le crois cependant encore à Paris, puisque M7 le D. d’Aremberg ne s’en est pas encore retourné. J’ai prié un ami de Mons. d’Aremberg de dire à M. de Sully, que si vous l’aviez cru encore à Paris, il auroit eu de vos nouvelles.

Mons. l’abbé Conti et Mons. l’abbé Fraguier m’ont chargé de vous souhaiter une bonne et heureuse -année. Ils vous font mille complimens. J’attends de M. l’abbé Fraguier un poeme perfectum ingenio, elaboratum industria. J’ai aequis trois bustes de marbre, admirables, de Platon, de Soorate et d’Aristote, dont j’ai orné mon cabinet. 11 veut les couronner de fleurs, et les Grâces sont présentement occupées à les lui cueillir dans le jardin des Muses. Aussitost que j’aurai receu mon bouquet, je vous en ferai part. Gela me donne une pensée. Je voudrois bien qu’on fit une édition de votre Theodicée en deux volumes, qu’on y emploiast de très beau papier et de très beaux caractères ; je voudrois aussi avec votre permission qu’on y mit au commencement la piece de vers que M. l’abbé Fraguier a eu l’honneur de vous addresser ou mesme les trois pièces qui se suivent celle qu’il m’addressa et qui attira la vostre avec sa réponse, et qu’on mit à la fin du livre votre dernier écrit qui a pour titre