Page:Leibniz - Die philosophischen Schriften hg. Gerhardt Band 3.djvu/694

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

682

Seibnq an Çugont).

me trompe. Moreri sera enfin porté à quelque perfection après de tels travaux.

Pour donner des eclaircissemens sur les Monades, j’aurois besoin qu’on me fit des difficultés là dessus, pour ne point parler en air, et dire tout autre chose que ce qu’on demande. Vous me parlés, Monsieur, d’une lettre de Monsieur Remond : mais je ne l’ay pas encor receue. Je n’ay Fien appris du livre de Monsieur son frere, qu’il m’envove. Je seray ravi de mieux connoitre M. l’Abbé Fraguier. La pluspart de propositions tirées du livre du P. Quenel, me paroissent susceptibles d’un bon sens. 11 y en a une infinité de semblables dans les Peres et quelques unes même peutetre dans la sainte écriture. Pour toute explication les 40 prélats pourront dire, qu’ils les ont défendues in sensu qui creditur Quenel li anus. *)

Je seray ravi d’apprendre quelque detail des savans modernes de Paris ; il y a près de 40 ans que j’ay quitté cette grande ville qui doit etre bien changée depuis encor en matière de literature. Je voudrois apprendre de temps en temps ce qui passe dans l’Academie des sciences, dont quelques amis qui en sont ne parlent qu’avec un peu trop de reserve. Ainsi comme vous avés la bonté, Monsieur, de m’offrir votre assistance pour ce que je souhaiterois de Paris, je vous supplie d’y penser. Quoyque je soye en quelque façon au service de l’Empereur comme du Conseil Imperial Aulique (où encor d’autres protestans ont place), je n’ay pourtant pas quitté le service de la Maison de Bronsvic.**) III.

Janvier 1715.

Il semble que vous me voulés donner de la vanité, en me voulant faire croire qu’une dame aussi distinguée en tout que Mad. la Marquise de Castres a quelque estime pour moy, et a donné à Madame l’occasion

  • ) ÿugonç Çûtte Seibnij gemclbet, baj 49 Prälaten in $ariê berfammelt mären, um eine

©utle ju beraten.

    • ) ©djlujj, Ort unb Statum fehlen. 3fu9 bem folgenben 6<bretben $ugonb’t gebt btroor,

ba| fieibnqen* ©rief 14 de Mars (1714) getrieben ift.