Page:Leibniz - Die philosophischen Schriften hg. Gerhardt Band 7.djvu/576

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562 Ceibm’ä an bic d^urfürftin ©op^ic.

1,000, 000, 000,0 0Ö ;ÖÖÖ- ^’"'^ '" ^"" J" ■"" ’"""’""’ ^"" ^»""»Heri employa un certain Element Logarithmiquc. L’on voit aussi par h que le iiombre (soit entier, rompu, ou sourd) n’est pas par rapport aux fractions une qiiantit^ continue eomme la ligne, le temps, el le degr6 d’intension dans la vistesse. Ainsi quoyque la matiere consiste daDS ud amas de sub- stances simples sans nombre, et quoyque la dur^e des crealures de ra^me que le mouvement actuel consiste dans un Amas d’estats momentanes^ neantmoins il faut dire que lespace n^est point compos^ de points, ny le temps d’instans, ny le mouvement matbematique de momens, ny Tintension de degr^s extremes. C*est que la matiere, que le decours des eboses, qu’enßn tout compos6 actuel est une quantit^ discrete, mais que l’espace, le temps, le mouvement matbematique, Fintension ou l’accroissement con- tinuel qu’on con( ;oit dans la vistesse, et dans d’autres qualites, enfin tout ce qui donne une estime qui va jusquaux possibilit^s, est une quantitö continuöe et indeterminoe en elle-m^me, ou indifferente aux parties qu’on y peut prendre,. et qui s’y prennent actuellement dans la nature. La Masse des corps est divis^e actuellement d’une maniere determin6e, et rien n’y est exaclement continu^ ; mais Tespace ou la continuit^ parfaite qui est dans rid^e, ne marque qu’une possibilitö indetennin6e de diviser comme Ton voudra. Dans la matiere et dans les realitös actuelles le tout est un resultat des parties : mais dans les id6es ou dans les possibles (qui com- prennent non seulement cet univers, mais encor tout autre qui peut estre con^u, et que l’entendement divin se represente effectivement) , le tout in- determin6 est anterieur aux divisions, comme la notion de Tentier est plus simple que celle des fractions, et la precede.

Et quoyque cbaque fraction (comme cbaque ton de Fharmonie) subsiste tousjours dans la region des verit^s eternelles, realis^e par Tentendement divin, neantmoins un nombre et une fraction ne doit pas estre con^ue comme un amas d’autres fractions plus petites. Les points aussi, les momens, les extremes dans une augmentation ou diminution des qualites continuee suivant quelques loix Matbematiques , ne sont pas les parties, mais les extremites de Tespace, du temps etc.

Pour mieux concevoir la division actuelle de la matiere a FinOni, et Texclusion qu’il y a de toute continuit^ exacte et indetermin^e, il faut considerer que Dieu y a d6ja produit autant d’ordre et de variet6 qu’il