Page:Leibniz - Discours de métaphysique, éd. Lestienne, 1907.djvu/72

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natures immateriellesErreur de référence : Balise <ref> incorrecte : les références sans nom doivent avoir un contenu. et particulierement aux esprits et de dire quelque chose de la maniere dont Dieu se sert pour les éclairer et pour agir sur eux, ou il ne faut point douter, qu’il n’y aitErreur de référence : Balise <ref> incorrecte : les références sans nom doivent avoir un contenu. aussi certaines loix de nature, de quoy je pourrois parler plus amplement ailleurs. Maintenant il suffira de 5 toucher quelque chose des idées, et si nous voyons toutes choses en Dieu, et comment Dieu est nostre lumiere.

Or il sera à propos de remarquer que le mauvais usage des idées donne occasion à plusieurs erreurs. Car quand on raisonne de quelque chose, on s’imagine d’avoir une idéeErreur de référence : Balise <ref> incorrecte : les références sans nom doivent avoir un contenu. de cette 10 chose, et c’est le fondement sur le quel quelques PhilosophesErreur de référence : Balise <ref> incorrecte : les références sans nom doivent avoir un contenu. ε anciens et nouveaux ont basti une certaine demonstration de Dieu ε qui est fort imparfaiteErreur de référence : Balise <ref> incorrecte : les références sans nom doivent avoir un contenu.. Car, disent-ils, il faut bien que j’aye une idée de Dieu ou d’un estre parfait, puisque je pense à luyErreur de référence : Balise <ref> incorrecte : les références sans nom doivent avoir un contenu., et on ne sçauroit penser sans idée ; β or l’idée de 15 cet estre enferme toutes les perfections, et l’existence en est une, {{nlg|*16 par consequent il existe. Mais comme nous pensons souvent *à des chimeres impossibles, par exemple, au dernier degré de la vistesse, au plus grand nombre, à la rencontre de la conchoide avec saErreur de référence : Balise <ref> incorrecte : les références sans nom doivent avoir un contenu. base ou regle, α ce raisonnement ne suffit pas. C’est done en ce sens qu’on peut dire, qu’il y a des idées vrayes et fausses, selon que la chose dont il s’agit est possible ou non. Et c’est alors qu’on peut se vanter d’avoir une idée[1] de la chose, lors qu’on est asseuré de sa possibilité. Ainsi l’argument susdit prouve au moins, que Dieu existe necessairement, s’il

(a) aux [esprits] natures [incorpor] immatérielles…. (b) qu’il [ne se serve] aussi [de] certaines… c) [d’en] avoir une idée… (d) [nouveaux auteurs]. (e) qui est FORT imparfaite [à parler rigoureusement]. (f) [à luy] de luy (ms.) ; [de luy] à luy (copie B.). (g) avec sa base. (Texte du ms. de L. les éditions précèdentes écrivent la » d’après la copie B, manifestement fautive).

[O 20 in

= S E 2 3 S 2

  1. [l’id.] une idée.