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Page:Leibniz - Réfutation inédite de Spinoza.djvu/3

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exemplaire de Spinoza, conservé à Hanovre, annoté de la main de Leibniz. Et, comme ces notes ne vont point au-delà de la première partie, il en concluait que Leibniz n’avait pas connu ou du moins étudié les autres. M. Trendelenburg, cependant, mentionnait en 1845 des extraits de l’Éthique de la main de Leibniz, de la 3e à la 5e partie.

M. Erdmann, dans la préface des Œuvres Philosophiques de Leibniz, mentionnait également des extraits de l’Éthique faits avec tant de soin, que de la première et de la quatrième partie pas une proposition n’a été omise. Enfin, M. Guhrauer nous apprenait que, pendant son séjour à Paris, Leibniz, qui voyait souvent Antoine Arnauld, lui communiqua un dialogue en langue latine sur la Prédestination et la Grâce, où il rappelait, à propos de ses études sur la question, qu’il n’avait omis la lecture d’aucun des auteurs qui ont écrit sur ce sujet, et qu’il s’était particulièrement attaché