Page:Lemaître - ABC, 1921.djvu/18

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cette glace, il crut que c’était un autre bélier, et il le menaça de ses cornes ; mais l’autre fit le même mouvement.

Furieux, il se dressa sur ses pattes ; mais l’autre se dressa aussi.

Alors le bélier se jeta de toutes ses forces contre la glace et il la brisa en mille morceaux.

Puis il descendit l’escalier et quitta la maison, très fier d’avoir mis l’autre bélier en fuite.

Le soir, Berthe fut sévèrement punie par sa mère, et je vous jure qu’elle ne laisse plus les portes ouvertes.