Cette page a été validée par deux contributeurs.
fatigué et triste. Attends un peu que je t’examine. Tu me rappelles un petit-fils que j’ai perdu… Oui, il n’y a aucun doute là-dessus, tu n’es pas du tout un petit canard, tu es bien un cygne. C’est la fermière qui a dû glisser un de nos œufs parmi les œufs de cane ; et celle que tu as prise pour ta mère n’était que ta couveuse. Pauvre petit orphelin, viens sur mon cœur ! »
Puis la grand’mère appela tous les autres cygnes, et elle leur raconta l’histoire du vilain petit canard.
« Il n’est pas si vilain que ça, » dirent les cygnes.
Et un monsieur cygne, avec un magnifique plastron blanc et de beaux pieds vernis, déclara :
« Qu’il reste parmi nous, et dans trois mois je lui donne ma fille en mariage. »