du Rhin sous Constance. Il prend part à une bataille contre les Francs. Prisonnier des Francs, il devient esclave de Pharamond et est secouru par une Clotilde qui n’est pas encore celle de Clovis. Après une grande chasse qui le conduit, en compagnie du jeune Mérovée, jusqu’au Danube et jusqu’au tombeau d’Ovide, il est chargé par les Francs d’aller proposer la paix à Constance…
Il passe dans l’île des Bretons. Il obtient les honneurs du triomphe. Il revient dans la Gaule. Il est nommé « commandant de l’Armorique ». Ici se place l’épisode de Velléda.
À la suite de cette aventure, et parce qu’il a causé involontairement la mort de la jeune druidesse, Eudore se repent de ses péchés et en fait pénitence. Il quitte l’armée ; il passe en Égypte pour demander sa retraite à Dioclétien, et rentre en Arcadie chez son père. Peu après, il rencontre Cymodocée, fille de Démodocus, prêtre d’Homère. C’est devant elle qu’il raconte ses aventures. Ils s’aiment. Cymodocée veut être chrétienne. Elle va à Lacédémone pour y être instruite par l’évêque Cyrille ; puis, pour la soustraire aux persécutions d’Hiéroclès, proconsul d’Achaïe, à qui elle inspire un amour impur, on l’envoie à Jérusalem, où elle vivra sous la protection d’Hélène, la mère de Constantin. Eudore a reçu l’ordre de partir pour Rome. Les voilà donc sérieusement séparés.
Ici, j’abrège très fort. Dioclétien, avant de se retirer dans son potager de Salone, se laisse arracher l’édit