Aller au contenu

Page:Lemaître - Les Contemporains, sér4, 1897.djvu/101

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

  Mystiques barcaroles,
  Romances sans paroles,
  Chère, puisque tes yeux
      Couleur des cieux..

  Puisque l’arome insigne
  De ta candeur de cygne,
  Et puisque la candeur
      De ton odeur,

  Ah ! puisque tout ton être,
  Musique qui pénètre,
  Nimbe d’anges défunts,
      Tons et parfums,

  À sur d’almes cadences
  En ses correspondances
  Induit mon cour subtil ( ?),
      Ainsi soit-il !

Ce petit morceau est intitulé : À Climène. Il ne rappelle que de fort loin Bernis ou Dorat.


VII.

Dix ans après… Le poète a péché, il a été puni, il s’est repenti. Dans sa détresse, il s’est tourné vers Dieu. Quel Dieu ? Celui de son enfance, celui de sa première communion, tout simplement. Il reparaît donc avec un volume de vers, Sagesse, qu’il publie chez Victor Palmé, l’éditeur des prêtres. C’est un des livres les plus curieux qui soient, et c’est peut-être