Page:Lemaître - Les Contemporains, sér7, Boivin.djvu/78

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ladive, la plus nerveuse, la plus haletante et trépidante. Des idées paisibles et utiles y ont l’accent d’un délire sacré, semblable à l’ivresse des prêtres orphiques. La sensibilité et l’optimisme du XVIIIe siècle, dont Michelet fut le plus fidèle continuateur, y vaticinent avec une romantique frénésie. Les « harmonies de la nature » y sont expliquées et célébrées en phrases sursautantes et fiévreuses. Cela fait songer à un Bernardin de Saint-Pierre un peu épileptique. C’est ravissant.