« On n’a pu, jusqu’ici, retrouver les traces de Frida de Thalberg. »
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« Il paraît évident, en dépit des dénégations d’Audotia, si peu compatibles avec ses aveux partiels, que c’est bien elle qui a assassiné le prince Hermann. A-t-elle eu d’autres complices que Frida ? On le saura bientôt, car ceux des chefs du parti révolutionnaire qui passaient pour être particulièrement liés avec Audotia ont été mis en état d’arrestation.
« Pour le prince Otto, il est infiniment probable que son meurtrier n’est autre que le garde-chasse Günther. Les antécédents de cet ancien soldat sont irréprochables ; mais il était dévoué corps et âme à mademoiselle de Thalberg, et il n’est pas impossible qu’il ait, en cette occasion, poussé l’obéissance jusqu’au crime. D’ailleurs, il ignorait peut-être le nom de la victime qui lui a été désignée.
« La balle qui a frappé le prince Otto est du même calibre que le fusil dont le vieux garde se servait habituellement. Sans doute, on n’a retrouvé aucune tache de sang dans les vêtements de Günther, bien qu’il ait dû traîner sa victime à plus de cent mètres de l’endroit où il l’avait abattue. Mais la blessure du prince Otto