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petites orientales

Que je me crois perdu dans une autre planète
Où, sans que rien se meuve et sans que rien végète,
Seul flambe tristement le monde minéral ;

Et que cet infini de lumière et de sable,
Cette absence de vie à la mienne semblable,
Cette immensité jaune et morte me fait mal.

Bougzoul, mai 1881.