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ses yeux


SES YEUX


Au fond de ta prunelle noire
Si douce pour moi, quand tu veux,
Chère âme, j’ai lu ton histoire,
Ton enfance grave et sans jeux,

Le couvent, et la solitude
D’un cœur qui n’ose se livrer,
Et la sombre et chère habitude
De rêver seule et de pleurer,