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les médaillons

Tu t’évanouiras comme l’âme des roses.
Tu n’auras point subi l’affront des ans moroses,
Et la maternité ne te flétrira pas.

Mais tu laisseras, pur de tout regret profane,
Au cœur de ceux qui t’ont rencontrée ici-bas.
Le souvenir léger d’une ombre diaphane.