549 I. EPISTRE D E ,\tS A I NT P I E R R E. CE T T E Epi/lre a toujours esté rtceüe dstm t Eglise comme Csmonique, si comme de S, Pierre. Et quoiqriiljôit difficile de fsùre quelque di/cememeat elsms des ouvrages dout toutes les paroles font du S. Effirh, on peut dire néanmoins que I\teette Epistre a qttelque chose de particulier qsû màr- I\tque la prineyauté si la fâinteté ApoftoUque de eeluy qm enest Fauteur, si quelle est touteplein* de eette gravité si de eette humilitéprofimde que JesusChkist luy a donnée après sa can- ■verfion . si qu’ila rendueen luy comme le fondement fitr lequel U a étaUi la plu*’haute dignité qui soit ians le monde. S. Pierre estant F Aptstré des Juifs écrit prinapalemnu dans cette Epistre aux Jt^s dijperfez en diverfes provinces, auxquels il joint aujfy les Gentils, qu’il marquepttt piques psuoles qui ne conviennent prtprement qu’à eux ; comme S. Paul estant l’Apostre des Gentils leur suldrejfe principalement ses Epistres, hors celle aux Hebreux, quoiqu’il n’en fepare pas les fidelles Jtùfs. Cette Epistre est toute morale, fi on Upeut eotjiderer comme un abbregé de la vie fi de la pieté chrestienne, dont elle enferme les réglés si les mJiruBions principales. S. Pierre l’a écrite fie Rome, laquelle il marque par le nom de Babylone. Pour ce qui est du temps, quelquesuns croient qu’elle a esté écritte peu avara la fécondé -, Z iiij Digrtized by
