î£(S II, EPISTRE D E SAINT PIERRE. Ette Epijlrê a esté receiie eomme Canoni- que par Us Feres anciens gees si latins : U fujet est different de celuy de la première, si cette différence en a produit aussy une dans UJiiUquia fait douter à quelquesuns si elle estoit de S. Pierre, Car dans la première il a peur 6u( principal d edi- fier les fideües si de leur apprendre à honorer Uur foy par une vie sainte. Maie dans eelUcy il Us veut affermir dans t attachement inviolabU qu’ils doivent avoir à la doShine si h la tradition des Apostres, si il Us irstruit contre UsiUuftons des faux delieurs, qu’on croit avoir esté Us diftipUs de Simon U magicien si Us Nicolaïtes, qu’il décrit si qu’il combat avec des exprestîonsfortel^ prophétiques. Il Us exhorte aussy a fepreparerpar unepieté folide à Cavenément se JesusChrist. Il Uiie à la fin de cette Uttre S. Foui si ses Epistres en difant, qu’il y a des choses dÿiàUs a entendre dont quelquesuns abufoient pour perdre Us ames, S. Augustin croit que cet abses regardoit principaU- ment ce quel Apostre dit souvent ;,^ue e’est lafoy qui justifié. Car ces heretiques cotulmient delà que lafoyfèuUju/iifie sans la charité si Us bormes oeuvres, eequiestvifibUment contraire au fentiment fi aux paroUs du même Apostre. Cette Epistre a esté écritte peu avant la mort de S. Pierre qui arriva tan fejs susCh R i s t 67. aprèsena- voir esté affttré par un avertiffement duciel, c<m- mt luyméme U témoigne, Digi!i79d by VaOOgle
