Page:Lemaistre de Sacy - Nouveau testament, Mons, 1667, vol 2.djvu/88

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

AUX CoRINTH ï BNÏ.Chap. VI. 8l Chapitre VI. 5.1.\tFur les frétés ; fiuffrirfUaefif injufiice. I ^’Omment se trou?e-t’il quelqu’un parmy tous, qui ayant un different a- vec son frere, ofc l’appeller en jugement devant les médians les infidelles, & non pas devant les Saints î 1 Ne sçavez-vous pas que les Saints doivent un jour juger le monde ? C^e si vous devez juger le monde, estes-vous indignes de juger des moindres choses ? 3 Ne sçavez-vous pas que nous ferons juges des Anges mêmes ? Combien donc le devons- nous estre plutost de ce qui ne regarde que la vie prefente ? 4 Si donc vous avez des differens entre vous touchant les choses de cette vie, prenez plutost pour juges dans ces matières les moindres perfonnes de l’Eglifc. 5 Ce que j’en dis est pour vous faire rougir. Eft-il donc pofïîble qu’il ne fè trouve point parmy vous un seul homme fagc, quipuissèestre juge entre ses frètes ? 6 Mais AU contraire on voit un frere plaider contre son frere ; & encore devant des payens & des infidelles. 7 C’est déjà un ’ peché parmy vous de ce Matth.q. que vous avez des procès les uns contre les autres. Pourquoy ne fouffrez-vons pas plntost 75^. qu’on vous fafle tort ? Pourquoy ne fouf- 17. frez-vous pas plutost qu’on vous prenne vostre t-I^4* bien ? I l.g. uu défaut. ’\tDigrtized\tby\t