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NODIER.
STANCES À A. DE MUSSET
’ai lu ta vive Odyssée
Cadencée ;
J’ai lu tes sonnets aussi,
Dieu merci !
Pour toi seul l’aimable Muse,
Qui t’amuse,
Réserve encor des chansons
Aux doux sons.
Par le faux goût exilée
Et voilée,
Elle va dans ton réduit
Chaque nuit.
Là, penchée à ton oreille
Qui s’éveille,
Elle te berce aux concerts
Des beaux verts.
Elle sait les harmonies
Des Génies,
Et les contes favoris
Des péris,
Les jeux, les danses légères
Des bergères,
Et les récits gracieux
Des aïeux.