Le livre ouvre sa page, et la fleur sa corolle.
Du livre et de la fleur le vent prend la parole,
Fond l’antique savoir dans l’odeur du matin,
Et, son hymne ainsi fait, le porte au mont latin.
u côté du midi, le ciel d’un blanc d’argent,
De filets nuageux marbré comme une pierre,
Où, bien haut, l’hirondelle apparaissait nageant,
D’un éclat douloureux fatiguait la paupière.
Sur ma tête, le ciel d’un pur bleu d’outremer,
À peine par endroits, dans sa profondeur vague,
Semé de flocons blancs, muait comme la mer
Lorsqu’un remous léger fait moutonner la vague.
Du côté du levant, d’où venait un vent doux,
À l’opposé du point que gagnait l’incendie,
Le ciel plus gris berçait des nuages plus roux,
Où déjà la lumière était comme engourdie.
Du côté du couchant, on pouvait deviner
Le Pnyx du ciel, aimé du riche crépuscule
Dont l’éloquence d’or s’applique à nous donner
Les secrets du soleil qui sous la mer recule.