en vers, l’Hetman, qui a été joué en 1877 à l’Odéon. Une troisième pièce, La Moabite, parue en 1881, était destinée au Théâtre-Français, mais elle fut interdite par la censure.
Les œuvres complètes de Paul Déroulède se trouvent chez M. Calmann-Lévy.
’air est pur, la route est large,
Le Clairon sonne la charge,
Les Zouaves vont chantant,
Et là-haut sur la colline,
Dans la forêt qui domine,
Le Prussien les attend.
Le Clairon est un vieux brave,
Et lorsque la lutte est grave,
C’est un rude compagnon ;
Il a vu mainte bataille
Et porte plus d’une entaille,
Depuis les pieds jusqu’au front.
C’est lui qui guide la fête.
Jamais sa fière trompette
N’eut un accent plus vainqueur ;
Et de son souffle de flamme
L’espérance vient à l’âme,
Le courage monte au cœur.
On grimpe, on court, on arrive,
Et la fusillade est vive,
Et les Prussiens sont adroits.