Si tu ne veux toujours et vainement sourtnr,
Choisis vite une blanche épouse
Dont la fleur pour toi seul commence de s’ouvrir.
De son vierge parfum jalouse.
Celle-là peut aimer, celle-là seulement
Peut être constante et fidèle,
Et, sans craindre l’oubli de son premier serment,
Tu vivras heureux auprès d’elle.
Mais n’abandonne pas à d’autres, un seul jour,
Ton âme tendre de poète,
Ô rêveur qui pourrais prendre pour de l’amour
Leur étreinte froide et muette !
Parfois, dans leurs regards clairs ou mystérieux
Tu croiras voir luire une flamme...
Garde-toi ! le reflet est encor dans les yeux,
Mais le foyer n’est plus dans l’âme.
Oh ! bien fou qui prendrait pour éclairer ses pas
Ces lueurs trompeuses ou feintes !
Ne te retourne pas ! ne les regarde pas !
— Ce sont des étoiles éteintes.
mants quelle erreur est la vôtre,
Quand vous vous croyez séparés !
Si vos cœurs sont faits l’un pour l’autre,
Tôt ou tard vous vous rejoindrez :