Page:Lemonnier - Ceux de la glèbe, 1889.djvu/36

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rations, nombreuses comme les épis des champs ; et Nant, ayant rejoint ses cils, dit : « Notre mère a eu trop d’enfants ; elle meurt de nous avoir portés dans son giron ; et voici, les Poppel vivront à travers les temps ; et notre mère vivra à travers eux. Amen. » Et, au bout des chandelles allumées, la flamme, comme si elle eût été l’âme de Ka, éclairait les grands et les petits ; et la nuit étant survenue, un peu de cette lumière passa à travers les vitres et se répandit sur le champ, mort comme la mère.