communs et des acceptations générales. D’une veine fanfaronne ils bafouent la morale, la loi, les défenses et les principes consacrés de la conformité sociale. C’est bien chez l’arrière-petit-fils la même âme insoumise et joueuse que chez l’ancêtre.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/e/e2/F%C3%A9licien_Rops%2C_l%E2%80%99homme_et_l%E2%80%99artiste_026.png/400px-F%C3%A9licien_Rops%2C_l%E2%80%99homme_et_l%E2%80%99artiste_026.png)
L’emprise du grand Tiel est si évidente qu’en cessant d’être l’Uylenspiegel d’Uylenspiegel, Rops ne cesse pas de lui appartenir. Ou plutôt c’est une pénétration mutuelle qui les unit à travers un air de parenté et où chacun d’eux appartient à l’autre. Mythe, symbole ou réalité semi-chimérique, l’enfant tout jeune peut-être entendit conter à la veillée les exploits du compère comme tout jeune, sous le « petit quinquet, » tandis que son père, le bon Buch et Van Gelroth le flûtiste jouaient du Bach, il avait feuilleté les images du vieux Jacob Kats. Fils d’une race riarde, elle-même nourrie de fables plaisantes et luronnes, on se l’imagine prêtant une oreille complai-