Page:Lemonnier - Félicien Rops, l’homme et l’artiste.djvu/67

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communs et des acceptations générales. D’une veine fanfaronne ils bafouent la morale, la loi, les défenses et les principes consacrés de la conformité sociale. C’est bien chez l’arrière-petit-fils la même âme insoumise et joueuse que chez l’ancêtre.

L’emprise du grand Tiel est si évidente qu’en cessant d’être l’Uylenspiegel d’Uylenspiegel, Rops ne cesse pas de lui appartenir. Ou plutôt c’est une pénétration mutuelle qui les unit à travers un air de parenté et où chacun d’eux appartient à l’autre. Mythe, symbole ou réalité semi-chimérique, l’enfant tout jeune peut-être entendit conter à la veillée les exploits du compère comme tout jeune, sous le « petit quinquet, » tandis que son père, le bon Buch et Van Gelroth le flûtiste jouaient du Bach, il avait feuilleté les images du vieux Jacob Kats. Fils d’une race riarde, elle-même nourrie de fables plaisantes et luronnes, on se l’imagine prêtant une oreille complai-