Page:Lemonnier - Le Mort, 1882.djvu/116

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tit apaisé, tandis qu’elle se remettait debout, la face rougie par les soufflets, et rajustait ses cheveux, très calme.

Il alluma sa pipe et se dirigea vers la porte, pour partir. Mais elle se pendit à lui, promettant de ne jamais recommencer, et tout à coup il se trouva assis près d’elle, la caressant et sentant par moments passer dans ses doigts des envies vagues de lui ouvrir la gorge à coups d’ongles.

La jalousie qu’il avait ressentie lui resta.

Quand il pensait à Tonia, il pensait aussi aux autres hommes, et une rage lui passait dans le sang. Il aurait voulu se trouver immédiatement auprès d’elle, l’espionner, connaître sa pensée.

Quelquefois il s’attardait avant d’entrer, regardait si personne ne