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Page:Lemonnier - Le Mort, 1882.djvu/177

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de râles et de membres broyés, qui par moments traînait, avait l’air de monter de dessous terre.

La Tonia, penchée sur leurs agonies, essayait de conjecturer quel serait le vainqueur, et de temps en temps passait une allumette sur le mur. Vers le matin, l’odeur du sang lui tournant le cœur, elle ouvrit la porte et se mit à marcher droit devant elle. Quand elle revint, elle trouva Nol en train de pousser à coups de balai, du côté de la fosse aux fumiers, deux masses humaines effroyablement défigurées.


Octobre 1878.



FIN.