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Page:Lemonnier - Les Charniers, 1881.djvu/197

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les jambes des chevaux ; Louis-Napoléon pencha tout son corps à la portière, regarda en l’air et aussitôt après se rejeta dans le fond de la voiture comme un homme qui verrait tout s’abîmer autour de lui. La vitre se leva et la voiture avec l’escorte partit au grand trot.

On a su dès la première heure que les fourgons de l’impérial Corse étaient prêts à détaler, malles bouclées, au moindre commandement, la défaite ayant été prévue soit comme une éventualité soit comme une nécessité de la politique.

L’histoire entrera plus tard dans le détail de cette grande lâcheté qui souille les trônes.